“Atarax is better than bitcoin”
En avançant cette phrase, je dis qu’acquérir une pièce unique. Investir dans un artiste, si possible un véritable artiste, avec l’anima artistica et la vision (nous y reviendrons plus tard), est un investissement plus jouissif que la pure spéculation qu’offre le bitcoin. Il y a le support financier qui permettra à l’artiste d’avancer dans son cheminement créatif mais aussi la possibilité, et non pas des moindres, de grandir avec lui. car c’est bien un fragment de son âme, de son histoire à l’instant t que vous achetez, que vous posez dans votre salon.
Aussi, vous pouvez devenir son représentant et donc faire augmenter son aura. C’est une démarche bien plus active et palpitante. Il y a la rencontre, l’échange, le suivi, le questionnement que vous pouvez décider d’avoir avec lui, d’avancer avec lui jusqu’à la fin de sa vie. Faire de sa carrière une réussite. L’artiste véritable donnerait sa vie pour créer toute la journée.
Dans un marché saturé, peindre avec son âme peut apparaître trivial car c’est bien là ce que tous les artistes avancent ou pire, cela peut paraitre fou car dans le propos, plastiquement, tout a été fait.
Mais l’artiste véritable a bien en tête de dépasser tout cela, dans sa recherche et son propos c’est bien de la nouveauté, du dépassement, de la surprise qu’il cherche à produire. L’étonnement.
A cette heure-ci, il n’y a presque plus personne pour défendre les nouveaux peintres et investir dans de nouveaux noms par coup de cœur, par audace, un pari sur l’avenir. Il fut un temps assez lointain où certains gouvernements montaient des plans financiers pour permettre à des peintres de continuer à peindre en temps de crise. Ce que fit Roosevelt avec Pollock.
Aujourd’hui, il n’y a plus de Roosevelt, plus de Pollock mais leur grande emprunte demeure toujours.
C’est dans cette optique que j’ai mis ma peau et le peu que j’avais sur la table pour créer ce site.
Il est là aujourd’hui. Clinquant. Puissant. Sous-tendu par la force que j’ai mis dans ma peinture et j’espère que vous, comme moi, croyez encore que l’art moderne vit encore.
Car c’est bien ce que je fais, de l’art moderne et non contemporain.
J.