On s’écharpe pendant des dizaines d’heures avec un bout de bois entre les doigts. Pourquoi ? Pour se dire : ce dessin, cette peinture, je l’ai faite. J’ai souffert, j’ai raté, raté et encore raté puis je me suis dépassé. J’ai été heureux et dépité. Mais finalement, j’y suis arrivé. Et cela, cette allégresse, cette béatitude fuguasse. C’est en allant au bout de soi qu’elles sont atteintes. Pas autrement.