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Petites considérations existentielles numéro cinq

30 October 2024

Que les mots et les pensées disparaissent aux confins du néant. Qu’ils dansent, virtuoses, dans une sublime annihilation. Ils ne me manqueront pas.

J’ai pour ma part que bien trop vu la peine et les misères des Hommes. Elles sont sans cesse renouvelées, éternel recommencement des afflictions. Et il me semble que l’état de gaieté, de joie, de retour à l’état de la petite enfance, celui proche de l’Ataraxie se construit dans le silence, avec le silence, dans la contemplation – le non être. L’absorption du soi par le monde.

Le chemin de la réflexion, de la raison, a ses vertus, mais il y a là comme un forçage de l’esprit qui amène à toujours plus d’efforts. Il y a là mouvement de pensée qui fait chauffer le cerveau. Et comme le savent les inactuels ; philosopher, penser, c’est être en mouvement. Vivre et penser une vérité qui est impossible à atteindre.

Mais il me semble encore que le plus grand état que l’on puisse s’offrir est celui-ci ; le pur état de tranquillité, lorsque l’âme rejoint l’essence du monde, qu’elle est rassasiée sans la moindre pensée, sans la moindre considération, un pur sentiment d’existence ayant balayé les concepts et le mental. Là pour moi, il arrive un stade où la non-pensée dépasse la pensée car on arrive au même point par la tranquillité et liquidité plate, tandis que l’autre vient par force et vigueur avec comme mécanique le toujours plus sans jamais de fin véritable ; une toupie-tournant, s’usant elle-même.

La fin de la pensée. L’état du moment. Sans but. Rien. Pure sensation d’être là, au monde, le monde en soi

Vivre la poésie du monde.

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