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2022, de nouvelles possibilités ?

11 January 2022

La vie d’un artiste indépendant n’est pas de tout repos. il doit assurer lui-même sa visibilité, ses expositions mais aussi et surtout il doit composer avec le quotidien de sa création, sa démarche, sa technique, ses sujets…

De multiples questions se posent à lui, d’ordres purement techniques ou philosophiques.

Aussi, une année est une énorme possibilité en soi.

Tant de choses à envisager.

Et les doutes qui se posent souvent.

L’honnêteté de sa démarche, la légitimité de celle-ci aussi.

J’avais écris quelques mots à ce sujet le 18 décembre 2021 :

“C’est quand je revins de l’exposition des frères Morozov qu’un terrible spleen me frappa. J’avais reçu le choc de la dernière toile de Van Gogh ; j’étais seul, infiniment seul, avec ma peinture. Pas de Théo, pas d’autres peintres, personne. Et là l’idée plus dure encore de tout abandonner revint. Puis d’un moment d’infini tristesse, je pris le pinceau et je peins cette toile. Elle avait l’allure de la toute dernière d’un homme. De celle qui avait tout dit de lui. Celle qui disait qu’il était prêt à partir. Mais ce n’était pas ça, c’était un sursaut. L’évidence était actée, je devais mener mon cheminement picturale dans un féroce esseulement et avec très peu de moyens. C’était comme ça, il n’y avait aucune autre issue, et dans le fond, j’avais la peau bien plus dure que je ne le croyais. C’était la toile de quelqu’un d’abîmé, mais qui n’était pas encore mort. Qui n’avait pas abdiqué”.

J’avais vu cette toile comme ma dernière mais depuis j’en ai fait d’autres, et je suis heureux de les avoir faites et de continuer aujourd’hui encore.

J’ai compris que même si la situation était loin d’être idéale, le plus important était de faire de son mieux (même si cela semblait peu), d’évoluer donc, de toujours être connecté à ce que l’on aime faire, de près ou de loin.

Dompter l’infinie solitude.

Créer, tout simplement.

 

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